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January 24, 2021

[Ma bimbo] Corriger les fautes



1) Les chats, Charles Baudelaire
Les [amoureu] amoureux fervents et les savants austères/Aiment également, dans leur mûre saison,/Les chats puissants et doux, [orgueuil] orgueil de la maison,/Qui comme eux [son] sont frileux et comme eux sédentaires./Amis de la science et de la [volupter] volupté,/Ils [cherche] cherchent le silence et l'horreur des ténèbres ;
L'Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,/S'ils pouvaient au servage incliner leur fierté./Ils prennent en [songant] songeant les nobles attitudesDes grands [sfinx] sphinx allongés au fond des solitudes,/Qui [sembles] semblent s'endormir dans un rêve sans fin ;/Leurs reins féconds sont pleins d'étincelles magiques,/Et des [parcels] parcelles d'or, ainsi qu'un sable fin,/Etoilent vaguement leurs [prunelle] prunelles mystiques.

2) Rose, eût-il fallu te laisser dehors, Rainer Maria Rilke
Rose, [eu] eût-il fallu te [laissé] laisser dehors, [chair] chère exquise ?/Que fait une rose là où le [sors] sort sur nous s'[épuize] épuise ?/[Poins] point de retour./Te [voissi] voici qui [parttage] partages avec nous, [épperdu] éperdue, cette vie, cette vie qui n'[ai] est pas de ton âge.

3) La rose, Pierre de Ronsard:
[Mignone] mignonne, allons voir si la rose/Qui ce matin avait éclose/Sa robe de pourpre au soleil/[poin] point perdu cette vêprée/Les plis de sa robe [pourpré] pourprée/Et son teint au vôtre pareil./Las ! [voyé] voyez comme en peu d'espace,/Mignonne, elle a [dessu] dessus la place,/Las, las ! ses beautés laissé choir !/O vraiment marâtre Nature/Puisqu'une [tel] telle fleur ne dure/Que du matin jusque au soir !/Donc si vous me [croyer] croyez, mignonne,/Tandis que votre [hage] âge fleuronne/En sa plus verte nouveauté,/Cueillez, [cueillée] cueillez votre jeunesse :/Comme à cette fleur la vieillesse/Fera ternir votre [beautée] beauté.

4) Le petit prince (Première rencontre), Antoine de Saint Exupéry :
Il y a six [an] ans, j'[avai] avais une panne dans le désert du Sahara. Quelque chose s'était [casser] cassé dans mon moteur. et comme je n'[avait] avais avec moi ni mécanicien, ni passagers, je me préparais à essayer de réussir , tout seul, une réparation [dificile] difficile. C'était pour [mois] moi une question de vie ou de mort. J'avais à peine de l'eau à boire pour huit jours. Le premier soir je me suis donc [endormis] endormi sur le sable à mille miles de toutes les terres [habités] habitée. J'étais plus isolé qu'un [naufrager] naufragé sur un [radeaux] radeau au milieu de l'océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m'a réveillé.

5) L'avare et son fils, Jean-Pierre Claris de Florian
Par je ne sais quelle aventure,/Un avare, un beau jour, voulant se bien [traité] traiter,/Au marché [courru] courut acheter/Des pommes pour sa nourriture./Dans son armoire il les porta,/Les compta, [ranga] rangea, recompta,/Ferma les doubles tours de sa double serrure,/Et chaque jour les visita./Ce [maleurux] malheureux, dans sa folie,/Les bonnes pommes ménageait ;/Mais lorsqu'il en trouvait quelqu'une de [pouri] pourrie,/En soupirant il la mangeait./Son fils, jeune [écollié] écolier, faisant fort maigre chère,/Découvrit à la fin les pommes de son père./Il attrape les [clets] clefs, et va dans ce réduit,/Suivi de deux amis d'excellent appétit./Et combien de pommes [périre] périrent./Mes pommes !/[Criest] criait-il : coquins, il faut les rendre,/Ou je vais tous vous faire [pendres] pendre
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6) Dame souris trotte, Paul Verlaine 
Dame [souri] souris trotte/Noire dans le gris du soir,/Dame souris [trote] trotte/Grise dans le noir./On sonne la cloche,/Dormez les bons [prisoniers] prisonniers !/On sonne la cloche :/Faut que vous [dormier] dormiez./Pas de mauvais rêve,/Ne pensez qu'à vos amours./Pas de mauvais rêve :/Les [belle] belles toujours !/Le grand [kler] clair de lune !/On ronfle ferme à côté./Le grand clair de [lunne] lune/En [réalitée] réalité !/Un nuage passe,/Il fait [noire] noir comme en un four,/Un nuage passe./Tiens le petit [jours] jour !/Dame souris trotte,/Rose dans les rayons bleus./Dame souris trotte :/Debout les paresseux !

7) Le petit prince (Rencontre avec la fleur), Antoine de Saint Exupéry
Le petit prince [traversat] traversa le désert et ne rencontra qu'une fleur. Une fleur à trois [pétale] pétales, une fleur de rien du tout.../-Bonjour, dit le prince./-Bonjour, dit la fleur./-Où sont les [homes] hommes ? demanda [polimment] poliment le petit prince./La fleur, un jour, avait vu passer une [caravanne] caravane :/-Les hommes ? Il en existe, je [croit] crois, six ou sept. Je les ai [apercus] aperçus il y a des [annés] années. Mais on ne sait jamais où les trouver. Le vent les promène. Ils [manques] manquent de racines,ça/les/gêne [beaucoût] beaucoup./-Adieu, fit petit prince./-Adieu, dit la fleur.

8) Étoiles filantes, François Coppée
Dans les nuits d'[autonne] automne, errant par la ville,/Je regarde au ciel avec mon désir,/Car si, dans le temps qu'une étoile [fil] file,/On forme un [souait] souhait, il doit s'accomplir./Enfant, mes souhaits sont toujours les [même] mêmes :/Quand un astre tombe, alors, plein d'émoi,/Je fais de grands [veus] vœux afin que tu m'aimes/Et qu'en ton [exille] exil tu penses à moi./A cette [chimaire] chimère, hélas ! je veux croire,/N'ayant que cela pour me [consolé] consoler./Mais voici l'hiver, la nuit devient [noir] noire,/Et je ne vois plus d'étoiles [filées] filer.


9) Un petit poisson, un petit oiseau, Juliette Greco
Un petit poisson, un petit oiseau/S'[aimait] aimaient d'amour tendre/Mais comment s'y prendre/Quand on [ai] est dans l'eau/Un petit poisson, un petit oiseau/S'aimaient d'amour [tandre] tendre/Mais comment s'y prendre/Quand on est là-[au] haut/Perdu au [creut] creux des nuages/On regarde en bas pour voir/Son amour qui nage/Et l'on [voudrais] voudrait bien changer/Ses ailes en nageoires/Les arbres en [plongoire] plongeoir/Le ciel en [bègnoire] baignoire/Mais comment s'y prendre/Quand on est dans l'eau/On veut que vienne l'orage/Qui [aportterais] apporterait du ciel/Bien plus qu'un message/Qui pourrait d'un coup/Changer au cours du voyage/Des plumes en [écails] écailles/Des ailes en chandail.

10) Ah ! le cours de mes ans, Sully Prudhomme
Je ne [maudiret] maudirai pas le jour où je suis né./Si Dieu m'a fait [soufrir] souffrir, il m'a beaucoup donné,/Je ne me plaindrai pas d'avoir connu la vie./De la [féllicité] félicité que j'avais [pourssuivi] poursuivie/Le trop vaste horizon s'est aujourd'hui borné,/J'attends, calme et [reveurre] rêveur, ce qui m'est destiné ;/Qu'importe l'avenir ? mon âme est assouvie./L'arbre de ma jeunesse était [ambicieut] ambitieux,/Fou d'espoir et de sève, hélas ! et les orages,/Secouant sa [verdurre] verdure, en ont semé les cieux.../Mais le doux souvenir est le [glanneur] glaneur des âges,/Et l'oubli n'a jamais si bien tout [effacer] effacé/Qu'il ne reste une [fleure] fleur dans le champ du passé.

11) Beaux et grands bâtiments d'éternelle structure
Beaux et grands bâtiments d'[éternnele] éternelle structure,/Superbes de matière, et d'[ouvrajes] ouvrages divers,/Où le plus [deigne] digne roi qui soit en l'univers/Aux miracles de l'art fait [céddé] céder la nature./Beau parc, et beaux jardins, qui dans votre clôture,/[Aver] Avez toujours des fleurs, et des ombrages verts,/Non sans quelque démon qui [défent] défend aux hivers/D'en effacer jamais l'agréable peinture./Lieux qui [donnais] donnez aux coeurs tant d'aimables désirs,/Bois, fontaines, canaux, si parmi vos plaisirs/Mon humeur est [chatgrinne] chagrine, et mon visage triste :/Ce n'est point qu'en effet vous n'ayez des [appa] appas,/Mais quoi que vous ayez, vous n'avez point Caliste :/Et moi je ne [voit] vois rien quand je ne la vois pas.



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